Guillaume Martin débarque au GP de Wallonie avec une faim de victoires
Le leader de la formation Wanty-Groupe Gobert a des ambitions pour ce mercredi.
- Publié le 12-09-2018 à 08h02
- Mis à jour le 12-09-2018 à 12h51
Le leader de la formation Wanty-Groupe Gobert a des ambitions pour ce mercredi. Le forfait de Tim Wellens prive le Grand Prix de Wallonie de son vainqueur sortant. Et de sa tête d’affiche. Mais le plateau de la semi-classique wallonne reste de qualité. Avec d’autres anciens vainqueurs comme Jan Bakelants, Jens Debusschere ou le Français Julien Simon, qui vient de remporter le Tour du Doubs.
Et il y aura de nombreux clients, comme Jasper Stuyven, en grande forme, Warren Barguil, sans oublier Guillaume Martin. Le leader de la formation Wanty-Groupe Gobert a bien récupéré du Tour de France, qu’il avait fini avec une côte fracturée. Il est en forme. Et il a faim de victoires.
Guillaume, vous venez de finir 4e du Tour du Doubs, dans la bonne échappée. Vous êtes en forme. Quelles sont vos ambitions sur ce GP de Wallonie ?
"C’est vrai que j’ai de bonnes sensations actuellement. Depuis la fin du Tour de France, les jambes sont bonnes. J’arrive donc avec ambition pour ce Grand Prix de Wallonie, qui est une course que j’apprécie. Je m’y suis déjà aligné plusieurs fois. Notamment l’an passé (NdlR : il s’était classé quatorzième) . Il y a douze mois, j’avais l’impression de faire partie des plus forts de la course, mais j’avais été piégé par une bordure, ce qui m’avait coûté pas mal d’énergie. J’espère que nous serons moins embêtés par ce type de problème ce mercredi…"
L’an passé, après votre première participation au Tour de France, vous aviez réalisé une solide fin de saison, avec de nombreuses victoires (une étape du Tour du Limousin, une du Tour du Gévaudan avec le classement final, une du Tour de Toscane avec le classement final). Vous pensez que vous serez aussi frais cette année ?
"Je l’espère. Dimanche, au Tour du Doubs, je me suis rassuré en finissant dans l’échappée des costauds, alors que je sortais d’un stage en altitude. C’est donc encourageant pour la suite de la saison. Ce qui est certain, c’est que j’ai une grande envie de renouer avec la victoire."
L’arrivée du Grand Prix de Wallonie est particulière, avec la citadelle de Namur et ses pavés. Cette montée vous convient ?
"C’est une très belle arrivée. Mais ce n’est pas le type de montée que je préfère. Elle me conviendrait mieux si elle n’avait pas de pavés et si elle était plus pentue. Mais cette course reste difficile, dans l’ensemble, avec de nombreuses côtes. J’espère que le tempo sera élevé, pour rendre l’épreuve plus difficile."
Le Championnat du Monde, cette année, est annoncé pour les grimpeurs. La France y aura une forte équipe. Espérez-vous en faire partie, comme votre coéquipier Xandro Meurisse qui y représentera la Belgique ?
"Oui. C’est un objectif. Raison pour laquelle j’ai effectué un stage en altitude. Mais je ne sais pas encore si je serai sélectionné. J’ai établi ma fin de saison avec l’idée d’aller au Mondial, mais si je ne suis pas repris, ce stage me permettra de bien marcher sur les autres courses. Dont ce Grand Prix de Wallonie."
Vanendert et la série des Lotto-Soudal
Lotto-Soudal a remporté ces trois dernières années le Grand Prix de Wallonie. Si la formation belge ne pourra pas compter sur Tim Wellens, elle aligne néanmoins ce mercredi une solide équipe. "Ce serait beau de parvenir encore à gagner mercredi", commente Jelle Vanendert, qui espère un bon résultat pour oublier sa déception de ne pas avoir été sélectionné pour le Mondial. "Nous avons une équipe pour gagner. Nous ne devons pas avoir peur de rendre la course difficile, pour éviter que ce soit un peloton qui se joue la victoire dans la Citadelle. Cela n’a plus été le cas ces dernières années et cela me convient. Je suis bien remis de ma récente chute. Je me sens en condition pour faire quelque chose ce mercredi à Namur."